SCOTLAND Day 2

Après avoir expérimenté la douche écossaise (très très froid puis très très chaud puis robinet très très grippé), nous avons pris le chemin du Château de Stirling, l’un des plus importants châteaux d’Ecosse. Heureusement, l’agence écossaise des Monuments Historiques avait affrété tout spécialement le Mâle pour m’expliquer en détail la chronologie des rois d’écosse, les circonvolutions des jacobites ainsi que le fonctionnement d’un trébuchet et des différentes pièces d’artillerie entourant la place forte (le savoir du Mâle sur la typologie des canons m’étonnera toujours). Dieu merci, par la suite je l’ai perdu quelque part entre la grande salle d’audience de James V et la chapelle royale de James VI, pour finalement retrouver sa trace devant l’arbre généalogique des highlanders du Sutherland.

Vers la fin, en patientant à la boutique, j’ai longuement étudié la carte postale représentant le fantôme du château. On y voit clairement l’ombre spectrale d’un joueur de cornemuse se reflétant sur le pavé. J’ai immédiatement cru à cette histoire (une nuit j’ai distinctement VU Luluchatigré traverser la chambre avec un bonnet de nuit blanc et vaporeux) et j’ai fait l’acquisition de cette relique pour la modique somme de 40 pennies.

La journée s’est poursuivie par la visite de la Terrifiante Prison de la Vieille Ville, chaleureusement recommandée par le Guide du Routard mais fermée depuis deux ans. Outrée par cette scabreuse découverte, je me suis promis d’écrire au Routard un mail salé à mon retour – cela fait partie des choses que je n’ai finalement jamais faites à mon retour, comme coudre un porte-chèquier en tweed.

Le petit-déjeuner préféré de William Wallace.

Visiblement le monsieur aussi a dû écouter toutes les explications du Mâle (et en plus il a trois mains).

Chaleureusement recommandé par le Guide du Routard. Entrée : 5 francs.